Bonheur et travail. Voilà 2 sujets qui sont bien souvent difficiles à concilier pour de nombreux travailleurs qui ont une vision négative de leur poste ou de leur entreprise.

De plus en plus d’entreprises, conscientes de l’énergie perdue dans les contrariétés de leurs salariés, mettent en place des systèmes créateurs de « bonheur ». Ce concept, arrivé tout droit des Etats-Unis (eh oui, encore eux !), commence à faire son entrée en France. Ainsi, on voit apparaître des « CHO » (Chief Happiness Officer. En français : responsable du bonheur) ; des concepts « entreprises libérées » (autonomie des travailleurs sur leurs objectifs).

Bien sûr, ne rêvons pas, derrière il y a une recherche de productivité, puisque, selon cette ligne de pensée, un salarié heureux prend de meilleures décisions et gère mieux son temps.

Cet argument « bien-être au travail » devient une vraie préoccupation pour les jeunes générations françaises qui sont mobiles, connectées et qui n’ont plus peur du changement. Cependant les mentalités ont parfois du mal à évoluer, et le phénomène reste marginal dans les boîtes très hiérarchisées qui pratiquent un management à l’ancienne. Certaines exceptions existent cependant en France comme KIABI, LE COQ SPORTIF, et de nombreuses PME.

Pour ma part, je suis une fervente adepte du bonheur, et j’espère que le « bonheur des salariés » sera de plus en plus pris en compte par les employeurs. Parce qu’on passe la moitié de notre vie au travail. Parce que ce système permet de renforcer les équipes, de placer les bonnes personnes aux bonnes fonctions (plus d’écoute de la part de la direction), de faciliter la communication, de garder plus longtemps ses salariés, et surtout de mieux supporter son travail. Pour y arriver l’entreprise doit prendre des chemins parfois ardus, identifier les problèmes des salariés, être à leur écoute et trouver des solutions appropriées.

J’adore travailler, je ne conçois pas ma vie sans travail et depuis plusieurs années je suis à la recherche du bien-être au travail. J’ai donc décidé de prendre ma vie en mains et de créer un job qui me convienne parfaitement. Et comme si un bonheur en entraînait un autre, j’ai intégré LA COLLOC à Lorient qui rassemble des entreprises et indépendants au sein d’un espace conçu pour se développer, s’exprimer et renforcer les échanges. Nous avons notre propre Happiness Officer qui œuvre pour la cohésion du groupe.

Que du bonheur !